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Recherche et Innovation Boréal (RIB)

Le secteur de recherche appliquée du Collège Boréal
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En 2019, le Collège Boréal a mis sur pied un secteur de recherche appliquée pouvant répondre aux besoins économiques, industriels et sociaux émergents des communautés du territoire qu’il dessert.

Qu’est-ce que la recherche appliquée?

La recherche appliquée sert à trouver des solutions pratiques à des défis concrets. Pour ce faire, elle emploie les plus récentes technologies et découvertes afin de créer de nouveaux produits, services et procédés ou d’améliorer les pratiques et les produits actuels.

Nos services

Services offerts à nos partenaires

  • Soutien et accompagnement au développement de projets, y compris le développement de demandes de financement et le cas échéant, l’obtention d’approbation déontologique
  • Identification de sources de financement et gestion administrative des projets, des ententes et des rapports
  • Prototypage et validation de concepts
  • Création et partage d’outils et de ressources
  • Accès à l’expertise de nos chercheurs/chercheuses hautement qualifiés
  • Soutien de nos étudiants dans vos projets, encadrés par nos chercheurs/chercheuses
  • Accès à nos installations de recherche et d’innovation et à notre équipement à la fine pointe de la technologie

Services offerts au personnel scolaire

  • Soutien et accompagnement au développement de demandes de financement, et demandes d’évaluation déontologique
  • Identification de sources de financement et gestion administrative de partenariats, projets, ententes et rapports
  • Appui aux démarches de collaboration multidisciplinaire et partenariats de recherche
  • Accès à des installations de recherche et d’innovation et à de l’équipement à la fine pointe de la technologie
  • Possibilité de stages, d’emplois d’été et d’emplois à temps partiel pour vos étudiants/étudiantes

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Projets en cours

Catalyser l'atteinte du plein potentiel socioéconomique du nouvel arrivant

Chef de projet : Frédéric Boulanger

Étudiantes assistantes de recherche : Diane Richer, Nathalie Kalinga

Organismes partenaires : Association socioculturelle de la communauté rwandaise de Windsor, Communauté burundaise de Windsor et Communauté congolaise de Windsor-Essex

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : avril 2020 à avril 2024

Ce projet cherche à évaluer, améliorer et innover le modèle de livraison de services intégrés aux nouveaux arrivants en collaboration avec l’Association socioculturelle de la communauté rwandaise de Windsor, la communauté burundaise de Windsor et la communauté congolaise de Windsor-Essex. Les nouveaux arrivants sont des acteurs importants dans la croissance économique du pays, ainsi que l’un des principaux leviers pour atténuer les impacts de la pénurie de main-d’œuvre, le vieillissement de la population et la baisse de natalité généralisée au pays. Les services d’établissement et d’intégration sont essentiels pour subvenir à leurs divers besoins.

La communauté des nouveaux arrivants de Windsor-Essex est à la recherche de services et d’appui efficaces et humains qui facilitera et accélérera l’intégration socioéconomique de nouveaux arrivants. Afin de répondre à ces besoins, l’équipe de recherche effectuera une comparaison des trajectoires de nouveaux arrivants qui (1) n’ont pas ou ont très peu utilisé les services d’établissement, (2) qui ont utilisé les services d’établissement offerts par un fournisseur de services financés par le gouvernement fédéral, et (3) qui ont un plan d’intégration économique, qui ont eu un plan d’intégration socioéconomique, ou qui sont sur le point d’élaborer leur plan d’intégration socioéconomique. Avec une approche de méthodes mixtes, l’équipe de recherche recueillera des données qualitatives par l’entremise d’entrevues et de groupes de réflexion, ainsi que des données quantitatives sur la progression des compétences langagières, la transition vers une éducation postsecondaire et le salaire moyen des nouveaux arrivants.

Parmi les résultats anticipés de ce projet sont l’élaboration d’un modèle d’intervention éprouvé qui pourra être adopté ou adapté par d’autres fournisseurs de services, et la création d’un modèle de recrutement et de rétention des nouveaux arrivants pour les municipalités de petite et moyenne taille.

Cliquez ici pour voir le rapport de résultats préliminaires.

Mots clés : Nouveaux arrivants, Intégration socioéconomique, Services d’établissement, Modèle d’intervention

Comprendre et renforcer les réseaux de soutien par les pairs et les ressources en santé mentale pour les professionnels du secteur du deuil pendant la pandémie de COVID-19

Chefs de projet : Camille Lemieux, Donald Perreault

Organisme partenaire : Ontario Association of Cemetery and Funeral Professionals

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : mai 2021 à mai 2023

L’épidémie de COVID-19 au Canada a amené les provinces et les territoires à instaurer de nouveaux règlements concernant les activités funéraires, limitant la taille des rassemblements et restreignant les cérémonies commémoratives. En Ontario, de nombreux lieux de culte, dont des églises, des mosquées et des synagogues, ont été temporairement fermés en raison des exigences de distance physique. De plus, l’Autorité ontarienne en matière de deuil a établi de nouvelles directives qui limitent à 101 le nombre de personnes pouvant assister à un service funèbre, que ce soit à l’intérieur d’un salon funéraire ou à l’extérieur dans un cimetière. Ces restrictions ont un impact considérable sur la façon dont les personnes et les familles vivent leur deuil, limitent l’accès aux services funéraires et augmentent la demande de crémation immédiate sans cérémonie2. Les effets de la loi COVID-19 touchent également les professionnels du deuil, un groupe souvent considéré comme essentiel ou de  » première ligne « . Bon nombre de ces  » derniers intervenants  » connaissent des niveaux accrus d’usure de compassion et de traumatisme indirect en raison de la perturbation des normes et des pratiques de l’industrie qui sont devenues impersonnelles et  » déritualisées « . Le stress additionnel en milieu de travail résultant de l’accès irrégulier à l’équipement de protection individuelle et des exigences accrues en matière d’hygiène et de nettoyage a également contribué à diminuer la santé mentale et le bien-être des professionnels du deuil, qui sont déjà exposés à un risque accru d’alcoolisme, de toxicomanie, de suicide et de SSPT3. Pour faire face aux effets négatifs émergents et cumulatifs du COVID-19 sur la santé mentale des professionnels du deuil, l’Ontario Association of Cemetery and Funeral Professionals (OACFP ici présent) a récemment lancé l’initiative Action for Mental Health : Be Brave, une série de vidéos en cinq parties visant à promouvoir une santé mentale positive chez les professionnels du deuil. L’objectif de cette collaboration entre le Collège Boréal et l’OACFP est de développer des ressources supplémentaires bilingues en matière de santé mentale et d’éducation, y compris un réseau virtuel de soutien par les pairs à l’échelle de la province, afin de soutenir la santé mentale et le bien-être des professionnels du secteur du deuil.

Culture symbiotique de trois espèces indigènes complémentaires

Chef de projet : Marc Hébert

Organisme partenaire : Northern Ontario Farm Innovation Alliance, University of Guelph, University of Manitoba

Organisme subventionnaire : Ontario Ministry of Agriculture, Farms and Rurals Affairs

Durée : mai 2022 à mai 2024

L’objectif de cette étude est d’explorer la valeur des trois sœurs pour la fertilité du sol, la santé et la productivité des plantes et des communautés d’insectes.

Développement d'un nouveau produit durable : le recyclage des cendres de bois comme amendement du sol

Chef de projet : Marc Hébert

Organisme partenaire : Pelletec Canada

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : 6 mois

La pollution du sol due à l’activité minière peut entraîner l’épuisement des éléments nutritifs du sol et provoquer une acidification accélérée du sol. Pendant plus d’un siècle, la pratique la plus courante pour réduire l’acidité des sols consistait à utiliser de la chaux dolomitique. Un traitement alternatif au chaulage est l’utilisation de cendres de bois, un sous-produit naturel qui peut non seulement augmenter le pH du sol mais aussi réduire l’application d’engrais artificiels. Cependant, l’application de la cendre de bois sur le terrain présente de nombreux défis en raison de sa forme pulvérulente ; les fines particules de la cendre la rendent volatile et facilement emportée par le vent et le ruissellement, la variation de la taille des particules rend difficile une application uniforme, et les fines particules peuvent être inhalées et causer des problèmes de santé. Pelletec Canada (Pelletec), une entreprise de l’industrie forestière située à New Liskeard, en Ontario, explore la mise en boulettes ou la granulation de la cendre de bois comme solution, mais les études sont limitées sur l’agglomération d’une poudre hydrophobe comme la cendre de bois. Par conséquent, l’objectif du nouveau partenariat entre le Collège Boréal et Pelletec est de mener une étude de faisabilité sur l’agglomération de la cendre de bois en granules ou en boulettes à des fins d’application d’amélioration des sols. Le succès de l’étude mènera à un nouveau type d’amendement pour la réhabilitation des sols et fournira à Pelletec un nouveau produit. Travaillant sous la supervision d’un professeur du Collège Boréal, les étudiants en technologie forestière participant au projet acquerront de nouvelles connaissances sur la réhabilitation des sols, la caractérisation des sols et les techniques de granulation et de pelletisation dans un contexte de recherche appliquée et d’apprentissage par l’expérience.

Évaluation de l'efficacité de nouvelles cultures couvre-sol qui favoriseront la germination et la survie de semences indigènes

Chefs de projet : Johnny Kashama Batabela, Jean Pierre Kapongo, Marc Hébert

Organisme partenaire : Northern Wildflowers

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : 6 mois

Les plantations de fleurs sauvages sont de plus en plus populaires et reconnues comme un moyen important pour soutenir la biodiversité dans les terrains dégradés, les parcs, les terrains de golf et les fermes de production de semences. Les fleurs sauvages sont généralement plantées sous forme de mélanges de graines et une culture couvre-sol est recommandée. Les cultures couvre-sol aident à stabiliser les sites érodables et à réduire la prolifération de mauvaises herbes. Les pratiques actuelles sont axées sur l’utilisation de l’ivraie de Perse ou ray-grass comme culture couvre-sol. Au cours de la dernière année, Northern Wildflowers, un producteur de semences de fleurs sauvages situé à Whitefish, en Ontario, a rencontré plusieurs problèmes liés à l’utilisation du ray-grass comme culture couvre-sol dans ses mélanges de semences : le ray-grass n’est pas facile à trouver dans le nord de l’Ontario, il fait concurrence aux herbes indigènes et il peut également concurrencer les fleurs sauvages. L’entreprise aimerait explorer d’autres plantes couvre-sol qui sont plus facilement disponibles dans sa région et qui n’entrent pas en compétition avec les plantes indigènes, mais il existe peu d’études sur le sujet. Par conséquent, l’objectif du nouveau partenariat entre le Collège Boréal et Northern Wildflowers est de tester l’efficacité de diverses nouvelles plantes couvre-sol pour favoriser la germination et la survie de graines indigènes de fleurs sauvages afin de développer une nouvelle recette de mélange de graines pour Northern Wildflowers. Les résultats de l’étude fourniront à Northern Wildflowers un produit qui favorisera la biodiversité et les services écosystémiques tout en augmentant son efficacité.

Mise en œuvre de techniques respectueuses de l'environnement dans la lutte contre les pucerons de l'avoine dans le nord de l'Ontario

Chef de projet : Jean Pierre Kapongo

Organisme partenaire : TECC Agriculture Ltd

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : mai 2022 à mai 2024

Au cours des dernières décennies, la production d’avoine a considérablement diminué en Ontario, en partie à cause des fortes infestations de pucerons qui réduisent le rendement des cultures et propagent des virus (p. ex. le virus de la naine jaune de l’orge). L’application de pesticides lourds est couramment utilisée pour gérer l’infestation malgré les impacts environnementaux négatifs associés. TECC Agriculture Ltd. a besoin de soutien pour mettre au point un nouveau produit antiparasitaire efficace et respectueux de l’environnement à l’intention des producteurs d’avoine du Nord de l’Ontario. Ainsi, ce projet évaluera de nouvelles techniques de lutte antiparasitaire biologique afin de déterminer la stratégie la plus efficace et la plus respectueuse de l’environnement pour les agriculteurs du nord-est de l’Ontario.

Nouveau contrôle biologique d'une nouvelle peste des fraises dans le nord-est de l'Ontario

Chef de projet: Jean Pierre Kapongo

Organisme partenaire : Leisure Farms

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : mai 2022 à mai 2024

La mite du cylamen (Phytonemus pallidus) est un nouveau ravageur des fraises qui retarde la croissance des plantes et le développement des fruits. La lutte contre ce ravageur s’est avérée difficile car il est caché pendant son comportement alimentaire, ce qui rend l’application de pesticides moins efficace. Ces dernières années, Leisure Farms a été confronté à des infestations croissantes de mite Cylamen dans ses cultures de fraises, réduisant ainsi la qualité et le rendement des cultures. L’exploitation a besoin de soutien pour faire face aux infestations de ravageurs émergents afin de limiter les pertes de revenus causées par la peste. Ainsi, les objectifs de cette étude sont 1) de déterminer le niveau seuil de mite Cylamen dans le Nord de l’Ontario et 2) de déterminer une méthode de contrôle respectueuse de l’environnement qui maintiendra la population d’acariens en dessous du niveau seuil tout en maintenant la biodiversité dans les régions touchées.

Résidus industriels dans le nord de l'Ontario : Cendres de bois

Chefs de projet : Marc Hébert, Marc Nellis

Équipe de recherche: Roch Rochon, Olivia Baudet

Étudiants assistants de recherche : Alexandre Roy-Guay, Fateh Anabi, Chantal Frescura, Valérie Poisson

Organisations partenaires : Glencore Sudbury INO, Atlantic Power Generation

Agence de financement : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : avril 2019 à juin 2023

À Sudbury, en Ontario, les émissions de grandes quantités de dioxyde de soufre et de métaux générés par plus d’un siècle d’activités minières ont entraîné l’épuisement des éléments nutritifs du sol, ainsi que l’accélération de son acidification. Des efforts concertés ont été déployés depuis les années 70 pour réduire l’acidité des sols de la région avec de la chaux dolomitique, mais l’Étude des sols de Sudbury (2009) a montré qu’il subsistait une faible fertilité des sols, un mauvais équilibre des nutriments et une capacité limitée de rétention de l’eau, particulièrement près des propriétés minières. Bien que la chaux dolomitique réduise les niveaux d’acidité, elle apporte peu de valeur nutritive au sol et à la végétation. Par conséquent, des engrais artificiels doivent être utilisés pour rendre le sol fertile pour toute plantation immédiate.

Dans le cadre de ce projet, l’équipe de recherche examine la viabilité d’un traitement à base de cendre de bois pour la réhabilitation des sols acidifiés par les activités minières ; la cendre de bois peut non seulement augmenter le pH du sol, mais aussi réduire la nécessité d’appliquer des engrais artificiels. L’équipe de recherche étudie la viabilité d’utiliser les cendres de bois résiduelles d’une usine de production d’Atlantic Power Generation (chauffée par de la biomasse) destinées au dépotoir, pour l’assainissement des sols des sites miniers en effectuant des essais sur du terrain appartenant à Glencore Sudbury INO.

Les résultats pourraient fournir à Glencore une alternative peu coûteuse et écologique au chaulage et à la fertilisation tout en réduisant les extrants d’APG allant au dépotoir.

Mots clés : Acidification du sol, Épuisement du sol, Assainissement du sol, Nutriments du sol, Activité minière

Rétablir les écosystèmes d'anciens sites d'agrégats dans le Nord-Est de l'Ontario

Chefs de projet: Marc Hébert, Marc Nellis

Équipe de recherche: Roch Rochon, Olivia Baudet, Nathan Basiliko, PhD (Laurentian University), Graeme Spiers, PhD (Laurentian University), Peter Beckett, PhD (Laurentian University), Jonathan Lavigne, PhD Candidate (Laurentian University)

Étudiants assistants de recherche : Brady Chisholm, Danny-Elle Henri

Organisme partenaire : Université Laurentienne, The Ontario Aggregate Resources Corporation (TOARC), Ethier Sand & Gravel, and Pioneer Construction, Glencore

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : mai 2021 à mai 2024

Il y a de nombreux puits d’extraction et sites de carrières d’agrégats qui nous ont été légués et dont l’exploration date d’avant la loi de 1990 sur les Ressources en agrégats. Cette loi exige une réhabilitation progressive de tous les sites d’extraction d’agrégats autorisés en Ontario. Certains de ces anciens sites, identifiés par le partenaire du projet, The Ontario Aggregate Resources Corporation, seront utilisés pour l’étude.  L’équipe de recherche va donc collaborer avec des propriétaires fonciers ayant des droits de surface sur d’anciens sites d’extraction d’agrégats et qui souhaiteraient les réhabiliter. L’équipe va aussi travailler avec des sociétés minières et de grandes sociétés de production d’agrégats qui ont des sites qui en sont à différentes étapes de réhabilitation contemporaine.

L’objectif clé du projet est de développer des protocoles qui pourront être appliqués commercialement dans la production d’agrégats et dans le secteur de l’exploitation minière au moment de la fermeture progressive et définitive ainsi que la restauration de sites d’extraction. D’abord et avant tout, l’équipe de recherche veut explorer de nouveaux amendements du sol et de nouvelles stratégies de plantation.  Le but est de faciliter la restauration de la biodiversité et des fonctions clés des écosystèmes comme le cycle des nutriments, le stockage du carbone, la résilience aux perturbations et la protection des eaux souterraines et de surface.

S'adapter au changement : introduction de légumes de spécialité ethniques dans le Nord de l'Ontario

Chef de projet : Johnny Kashama Batabela

Organisme partenaire : Leisure Farms; Rocha Farm; Adagio Farm; Truly Northern Farm; Rubber Boot Farm

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : mai 2022 à mai 2024

Les légumes ethniques sont définis comme des légumes qui ne sont pas traditionnellement cultivés au Canada mais qui sont importés. La culture et la vente de cultures spécialisées ou de nouveaux produits à valeur ajoutée peuvent attirer de nouveaux clients et augmenter les revenus des entreprises agroalimentaires. Les partenaires du projet cherchent un soutien pour développer des protocoles de culture pour une variété de légumes ethniques qui seront spécifiques au Nord de l’Ontario. L’étude vise donc à (1) mesurer l’adaptabilité de divers légumes ethniques au Nord de l’Ontario, (2) déterminer le rendement et rassembler les mesures de rentabilité par rapport à d’autres cultures locales et (3) démontrer leur potentiel en tant que nouveaux légumes alternatifs.

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Projets terminés

Améliorer la performance énergétique des fenêtres

Chef de projet : Denis Ouimette

Étudiants assistants de recherche : Jérémie Roy, Alex Létourneau et Danika Courchesne

Organisme partenaire : Construction La Ray

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : avril à mars 2021

Malgré les progrès réalisés dans la construction de bâtiments écologiques, les fenêtres représentent toujours une source importante de perte d’énergie. Dans le cadre de ce projet de recherche, le Collège Boréal a collaboré avec la compagnie Construction La Ray à une étude de faisabilité pour le développement potentiel d’un nouveau produit qui permettrait d’améliorer la performance en conservation d’énergie des fenêtres qu’elle pourrait utiliser dans ses projets de construction résidentielle, commerciale et industrielle.

L’objectif principal du projet de recherche était de développer un nouveau produit qui aiderait à diminuer l’empreinte de carbone des infrastructures canadiennes, tout en répondant aux normes du secteur de la construction. Pour ce faire, l’équipe de recherche a développé et construit un mur avec une fenêtre et différentes composantes énergétiques : un fini extérieur en bois, des poutrelles ajourées, de l’isolant de cellulose, de l’isolant à base de bois, un panneau d’isolant rigide, des plaques contreplaquées et un verni imperméable. Ensuite, l’équipe a installé des systèmes permettant de recueillir des données sur l’humidité, la température, etc., et de déceler des fuites et l’infiltration d’air. Des photos infrarouges ont aussi été prises plusieurs fois par jour et par semaine.

L’analyse des données récoltées aidera à déterminer s’il est possible de développer un nouveau produit qui réduira la perte ou le gain d’énergie des fenêtres, améliorant ainsi la consommation énergétique des infrastructures et les coûts associés.

Mots clés : Construction écologique, Infrastructures écologiques, Performance énergétique, Étude de faisabilité, Conservation d’énergie, Mise en marché

Développer un nouveau contrôleur de turbine éolienne

Chef de projet: Kuny Laurin

Étudiant assistant de recherche : Jaden Laplante

Organisme partenaire : Gagnon Renewable Resources Inc.

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : septembre 2021 à mars 2022

Dans le contexte des objectifs actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’atténuation des effets néfastes dû aux changements climatiques, l’énergie éolienne reçoit une attention croissante avec le développement de nouvelles technologies utilisées dans le monde entier. Pour maintenir la croissance du secteur, les technologies innovantes doivent continuer à évoluer, en se concentrant sur l’amélioration de la fiabilité, l’augmentation des facteurs de capacité et la réduction des coûts. Malgré l’évolution rapide de la technologie éolienne, les pièces de systèmes à haute performance, telles que les capteurs et les contrôleurs, sont toujours déficientes et manquent de sélection. Gagnon Renewable Resources Inc. (ici GRR) n’a pas été en mesure de trouver un contrôleur qui réponde aux besoins de sa nouvelle éolienne, et l’entreprise vise donc à développer un nouveau contrôleur innovateur qui répondra à ses exigences. Par conséquent, l’objectif du nouveau partenariat entre le Collège Boréal et GRR est de mener une étude de développement de produit et de validation de concept d’un nouveau contrôleur innovateur pour éolienne. Si l’étude est concluante, GRR disposera d’un nouveau dispositif de pointe pour mener à bien son nouveau système d’éoliennes. Ce nouveau système contribuera au développement économique de l’entreprise et lui permettra d’approcher ses clients et de leur présenter des options d’énergie propre pour leurs besoins en électricité.

Développer un prototype pour automatiser le raffinage du cuivre

Chefs de projet: Guy Lachapelle, Kuny Laurin

Étudiants assistants de recherche : Alec Delisle Veillette, Jessy Vendette

Organisme partenaire : Ionic Mechatronics

Organisme subventionnaire : Centre d’innovation de l’Ontario

Durée : avril 2021 à mars 2022

 

Innover un panneau de rangement de carottes de sols plus sécuritaire et ergonomique

Chargé de projet : Guy Lachapelle

Étudiant assistant de recherche : Abdelaziz Chihi

Technologue de recherche : Jenna Butler

Organisme partenaire : DHL Machine Work

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : juin 2020 à mars 2021

Dans l’industrie minière et du traitement des minerais, les carottes de sols sont étudiées, coupées, échantillonnées et remisées sur des étagères à carottes faites de bois et d’acier. Avec le temps, la combinaison de ces diverses activités et du poids des carottes compromet l’intégrité des panneaux de rangement. Puisqu’elles sont souvent remisées à l’extérieur, les panneaux de rangement subissent du dommage additionnel causer par les conditions environnementales et météorologiques. La déformation des barreaux en acier et les fissures sur la charpente en bois peuvent potentiellement entraîner un effondrement, soit un problème de sécurité important. De plus, la recherche ergonomique du Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail de l’Université Laurentienne sur les caractéristiques structurelles des panneaux de rangement de carottes de sols a déterminé que certains des barreaux peuvent contribuer à des niveaux plus élevés de maladies musculo-squelettiques chez les travailleurs.

Pour remédier à ces problèmes de sécurité et d’ergonomie, l’équipe de recherche du Collège Boréal a collaboré avec DHL Machine Work pour construire et évaluer un prototype amélioré d’un panneau de rangement de carottes de sols dans le but de le commercialiser auprès des secteurs canadiens de l’exploration minière et du traitement des minerais. Pour commencer, ils ont conçu et illustré des schémas d’une nouvelle étagère y compris les matériaux, les dimensions et les vues en coupe. L’équipe de recherche a construit un prototype au Collège Boréal qui a été par la suite transporté à la fonderie de Sudbury pour une période d’essai de trois mois.

Mots clés : Carotte de sols, Panneau de rangement de carottes de sols, Industrie minière, Traitement des minerais, Prototype, Commercialisation, Santé et sécurité au travail

La culture de grand corégone à des fins commerciales dans le nord de l'Ontario

Chefs de projet : André Ferron, Roch Rochon

Étudiants assistants de recherche : Olivia Baudet, Nicholas Isabelle, Claire Binette, Brianna Gervais, Emma Maurice, Danny-Elle Henri

Organisme partenaire : New North Fisheries

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : avril 2019 à juin 2022

Au Canada, l’aquaculture est une industrie de 840 millions de dollars dont l’Ontario représente moins de 20 millions. La truite arc-en-ciel est la principale espèce de poisson produite par l’aquaculture commerciale en Ontario, mais le grand corégone est l’espèce la plus importante capturée par les activités de pêche commerciale dans les Grands Lacs. Depuis des décennies, les écosystèmes des Grands Lacs ont subi les effets négatifs de l’apparition de plusieurs espèces envahissantes telles que la moule zébrée, et les prises de corégone du lac ont diminué alors que la demande a augmenté.

Pour aider à répondre à cette demande, l’équipe de recherche, en collaboration avec New North Fisheries, étudie la culture en cage du grand corégone comme solution possible. Chaque année, pendant trois ans, une nouvelle génération d’œufs de grand corégone sera prélevée à l’automne à partir du lac Huron et incubée au Collège Boréal pour produire des alevins qui seront transportés à une cage dans le lac Huron l’été suivant. Ils seront ensuite élevés dans la cage jusqu’à ce qu’ils atteignent la taille désirable pour le marché. Tout au long du projet, l’équipe de recherche recueillera et analysera des données sur la culture selon les directives de culture en cage du ministère des Richesses naturelles et des Forêts. Grâce à cette étude, nous serons en mesure de déterminer la faisabilité de l’élevage du grand corégone, de l’œuf à l’adulte, à des fins commerciales.

Mots clés : Grand corégone, Aquaculture, Alevins, Élevage en cage, Grands Lacs, Pêche commerciale

Le potentiel économique des activateurs de croissance végétale

Chargés de projet : Jean Pierre Kapongo, Ph. D., et Josée Côté

Étudiantes assistantes de recherche : Cora Long et Kaelyn Charron

Organisme partenaire : BioNorth Solutions

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : juillet 2020 à décembre 2020

Les activateurs de croissance végétale (ACV) sont des technologies durables innovatrices avec un grand potentiel pour améliorer la floraison, la croissance des plantes, la productivité des cultures, l’utilisation de nutriments et la tolérance face à une variété de facteurs de stress abiotiques. BioNorth Solutions produit trois de ces ACV nommés H5, PGP4 et Resistance Strains. Dans ce projet, l’équipe de recherche a tenté d’identifier comment commercialiser les produits de BioNorth Solution au secteur d’horticulture commerciale.

Dans les serres chaudes du Collège Boréal, l’équipe de recherche a appliqué différents traitements d’engrais chimiques et de différents ACV à des plantules, surveillant leur croissance et recueillant des données sur le nombre et le poids des fruits ou des feuilles, ainsi que sur tous effets secondaires négatifs. Avec ces données, l’équipe de recherche a déterminé la concentration optimale des nouveaux produits, leur impact sur les rendements des cultures de serres et leur efficacité quant à la réduction de l’utilisation d’engrais agricole. Le but ultime de l’équipe de recherche était de produire une analyse de rentabilité économique qui aidera BioNorth Solutions à déterminer une stratégie de prix. Si cette étude s’avère fructueuse, l’équipe de recherche explorera d’autres possibilités de commercialisation.

Mots clés : Rendement de cultures, Commercialisation, Horticulture, Pesticide, Engrais chimique, Technologie durable, Rentabilité économique, Agriculture verte

L’isolement professionnel et culturel dans le secteur de la petite enfance en Ontario français

Chef de projet : Josée Latulippe

Organisme partenaire : Association francophone à l’éducation des services à l’enfance de l’Ontario (Aféseo)

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : printemps 2020 à printemps 2022

Ce projet a pour objectif d’identifier les meilleures pratiques pour atténuer les effets négatifs de la distanciation sociale et de l’isolement professionnel et culturel dans le secteur de la petite enfance en Ontario français causé par la pandémie de la COVID-19. Tout comme l’isolement social, l’isolement professionnel et culturel peut avoir des effets nocifs sur la santé de ces employé(e)s et, par conséquent, la santé des organismes. Utilisant une méthode d’évaluation mixte, l’équipe de recherche étudie l’efficacité de communautés d’apprentissage professionnel virtuelles comme stratégie pour diminuer les effets négatifs de la distanciation sociale et de l’isolement professionnel et culturel.

Parmi les résultats escomptés de ce projet est la mise en place de meilleures pratiques dans le milieu de la petite enfance qui pourraient aussi être adaptées à d’autres secteurs et situations de crise. L’amélioration du bien-être, du sentiment d’appartenance, de la motivation et de l’engagement des professionnels du milieu améliorera la rétention des employés dans un secteur qui vivait déjà une pénurie de main-d’œuvre avant la pandémie.

Mots clés : Petite enfance, Ontario français, COVID-19, Pandémie, Distanciation sociale, Isolement professionnel, Isolement culturel, Rétention, Communauté virtuelle

Outils innovateurs pour la culture en serre

Chargé de projet : Kuny Laurin

Étudiant assistant de recherche : André Tellier

Organisme partenaire : Borealis Fresh Farms Inc.

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : janvier 2020 à juin 2020

Des formes innovantes de culture en serre, telle que l’agriculture verticale (c’est à dire, cultiver des cultures en couches superposées verticalement), permettent aux fermes du Nord de l’Ontario comme Borealis Fresh Farms Inc. (BFFI) de répondre à la demande pour des produits locaux tout au long de l’année. BFFI utilise des tours de culture verticale zip et a connu des défis techniques en lien avec leur production de laitue. Le manque d’équipement spécialisé nuit à l’efficacité de la main-d’œuvre lors des récoltes. Afin de résoudre ces défis, l’équipe de recherche a conçu et produit un outil prototype permettant de retirer plus facilement les bouchons de germination usagés des tours zip après la récolte. L’équipe de recherche a aussi créé un système sans fil de contrôle de l’humidité et un système de collecte de données à distance qui ont été installés dans les tours zip.

Au Collège Boréal, l’équipe de recherche a construit une reproduction de l’installation de culture verticale de BBFI, y compris les tours zip verticales, le système d’eau, les lampes UV et les semis en motte de laitue. Ensuite, elle a développé 1) un prototype de capteurs pour surveiller la saturation de l’eau et les nutriments; 2) un système de surveillance de l’humidité infonuagique ​​pouvant recueillir à distance des données sur les besoins nutritionnels de la laitue en croissance; et 3), un schéma et un prototype d’un outil d’extraction des bouchons de germination, utilisant à la fois des imprimantes 3D et des découpeurs laser. La nouvelle capacité de pouvoir surveiller les cultures et de récolter et de remplacer facilement les semis en motte devrait considérablement augmenter les rendements et accroître l’efficacité des opérations.

Mots clés : Culture en serre, Agriculture verticale, Rendement des cultures, Tour Zip, Surveillance de l’humidité sans fil, Collecte de données à distance, Prototype, Récolte, Bouchon de germination

Réduire les déchets de construction grâce au Mur éconumérique

Chargé de projet : Denis Ouimette

Étudiants assistants de recherche : Jeremy Roy, Danika Courchesne et Alex Létourneau

Organisme partenaire : Tooketree Passive Homes

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : septembre 2020 à février 2021

Les défis environnementaux tels que celui des déchets de construction sont souvent négligés dans l’écologisation de la construction. Les projets d’infrastructure innovants qui réduisent les déchets de construction par la conception, tels que les panneaux isolants de construction, peuvent jouer un rôle clé dans la protection de l’environnement. En collaboration avec des experts de l’entreprise Tooketree Passive Homes, l’équipe de recherche du Collège Boréal conçoit et développe un nouveau produit durable de pointe: un panneau isolant de construction appelé Mur éconumérique. Ce nouveau produit réduira les déchets de construction et améliorera l’efficacité énergétique des bâtiments, tout en réduisant les coûts de construction globaux.

Au Collège Boréal, l’équipe de recherche a conçu et construit le panneau isolant de construction à l’aide de divers matériaux durables, dont une finition de bois extérieure, des solives apparentes, de l’isolant fait de bois écologique, un panneau isolant rigide fait de contreplaqué et un vernis imperméable. L’équipe a ensuite installé un système d’enregistrement des données pour suivre les changements de température et effectuera des tests structurels pour vérifier la compression dans le mur, la flexibilité, le cisaillement et la charge de stress. Avec ces données, l’équipe de recherche a effectué une étude de faisabilité afin de déterminer si le Mur éconumérique peut être utilisé par l’industrie canadienne de la construction.

Mots clés : Construction verte, Infrastructure durable, Déchets de construction, Efficacité énergétique, Étude de faisabilité, Matériaux durables, Système d’enregistrement des données

Un modèle de formation en petite enfance et son impact sur la construction identitaire franco-ontarienne

Chargée de projet : Josée Latulipe

Organisme partenaire : Association francophone à l’éducation des services à l’enfance en Ontario (Aféseo)

Organisme subventionnaire : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

Durée : printemps 2020 à automne 2021

La vitalité des communautés francophones en Ontario dépend de l’accès aux services de haute qualité en français, ainsi que de la capacité et la volonté des parents de transmettre l’identité culturelle à leurs enfants. La petite enfance est un moment charnière dans la construction identitaire des francophones dans un milieu minoritaire, un mécanisme clé pour assurer la vitalité de ses communautés. Dans le cadre de ce projet, l’équipe de recherche vise à créer un modèle de formation efficace pour transmettre la culture francophone lors de la petite enfance aux professionnels, aux parents et aux enfants.

Le modèle sera développé et évalué en collaboration avec le partenaire, l’Association francophone à l’éducation des services à l’enfance en Ontario. Plus spécifiquement, le programme vise à : 1) conscientiser les professionnels de la petite enfance à l’importance de l’aménagement linguistique, soutenir leur propre construction identitaire et améliorer leurs pratiques à cet effet; 2) conscientiser les parents quant à l’appropriation de la langue et de la culture francophone afin de soutenir leur rôle en tant que passeur culturel auprès de leurs enfants; et 3) favoriser la construction identitaire chez les jeunes enfants, et à long terme, leurs compétences langagières et leur capacité à apprendre en français.  Les données proviendront de différentes sources, notamment d’enfants, de parents, de professionnels de la petite enfance, d’étudiants du Collège Boréal participant au projet, ainsi que de professeurs et formateurs.

Mots clés : Communautés francophones en situation minoritaire, Construction identitaire, Aménagement linguistique, Compétences langagières

Énoncés

Mandat de commercialisation de la propriété intellectuelle

Au début de 2022, la province de l’Ontario a lancé son cadre stratégique pour les mandats de commercialisation, dont l’objectif est de mettre à profit la propriété intellectuelle générée par les ressources de l’établissement, afin de réaliser le but de l’Ontario, soit de s’assurer que les innovations ontariennes profitent aux Ontariennes et aux Ontariens.

Pour en connaître davantage:

Institution collégiale et partenaire de choix, le Collège Boréal est un carrefour éducationnel, culturel et communautaire innovateur desservant la population francophone de l’Ontario. Son but est de produire une main-d’œuvre bilingue hautement qualifiée, engagée dans les communautés d’expression française et contribue à la vitalité économique, sociale et culturelle de la province et du pays. Visible et reconnu, le Collège Boréal enrichit les communautés grâce à la qualité de ses formations et de ses services personnalisés, et ce, dans ses sept campus et 37 sites répartis dans 26 collectivités dans l’ensemble de la province.

Nouvellement formé en 2019, le secteur de Recherche et Innovation Boréal continu d’innover afin de demeurer un leader compétitif à l’échelle provinciale et nationale en matière de recherche appliquée. Le Collège Boréal demeure à l’affut des domaines et thématiques de recherches émergents et se positionne en tant que leader au sein des collectivités qu’il dessert, plaçant une importance particulière au niveau de la collaboration avec ses communautés et des équipes de recherches multisectorielles. Le Collège Boréal développe des partenariats de recherche avec des entreprises, des gouvernements et des communautés qui visent à répondre à leurs besoins et aux défis sociétaux actuels. Nous travaillons de surcroit avec les petites et moyennes entreprises de nos régions pour fournir des solutions innovantes aux défis auxquels elles sont confrontées. Les projets de recherche nous permettent entre autres de développer conjointement de l’expertise tant en recherche qu’en enseignement et pour nos étudiantes et étudiants. C’est eux qui sont au cœur des projets de recherche. En participant, ils et elles bénéficient d’opportunité d’apprentissage par l’expérience, de formations approfondies dans leur domaine d’étude et de mise en contact avec de futures employeurs.

Stratégie institutionnelle de gestion de données de recherche

En mars 2021, les trois organismes fédéraux de financement de la recherche (c.-à-d., les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH)) ont lancé la Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche. Cette politique vise la promotion des pratiques de gestion de données de recherche et d’intendance des données auprès des chercheuses et chercheurs canadiens. Dans cette optique, les institutions post-secondaires canadiennes ont été appelées à développer des stratégies de gestion de données de recherche (GDR) leur étant propre et à les rendre public sur leur site web.

Pour en connaître davantage: Stratégie institutionnelle de gestion de données de recherche

Membres de l'équipe

Jean Pierre Kapongo (PhD.)

Professeur et coordonnateur des programmes agricoles
  • Depuis plus de vingt ans, Jean Pierre Kapongo mène des projets de recherche in vitro et in situ axés sur la production et la protection des plantes. Son objectif est de préserver la biodiversité et l’environnement tout en augmentant les rendements agricoles. Ses recherches ont joué un rôle significatif dans le développement de l’entomovection, une technologie utilisée par l’entreprise canadienne Bee Vectoring Technology (BVT) et par les agriculteurs nord-américains depuis 2009. En tant qu’auteur et co-auteur de plusieurs articles scientifiques et chapitres de revues spécialisées, il s’est particulièrement intéressé à la réduction de l’utilisation des pesticides chimiques en agriculture et à la promotion de nouvelles technologies biologiques pour une production agricole durable.

    Au sein du Collège Boréal, M. Kapongo a dirigé et supervisé plusieurs projets de recherche axés sur l’application de nouvelles techniques et tendances dans la production et la protection des cultures de fraises, d’avoine et de plantes en conditions abritées. L’objectif principal de ces projets était d’améliorer les rendements de ces cultures tout en préservant la biodiversité, les écosystèmes et l’environnement.

    Il est en plus en avance garde au sein du département agricole quant à l’application et soumission de projets de recherches pour financements par de sponsors publics et privés.

Kuny Laurin

Professeur des programmes en électricité et électronique
  • Depuis ses débuts, Kuny s’implique dans des projets de recherche au Collège Boréal en tant qu’expert en design industriel, fabrication, automatisation, électronique et programmation. Son parcours professionnel a été marqué par une passion constante pour l’innovation et la création. L’une de ses réalisations est le Smart Windmill Controller (SWC), un projet entièrement développé et conçu au Collège Boréal. Ce contrôleur intelligent gère la puissance mécanique du vent pour charger et réguler le courant pour les batteries. Un autre projet fascinant auquel il a participé a été celui des étagères ajustables dédiées à la culture de fraises. En mettant à profit ses compétences en design et en fabrication, il a participé à la conception complète du système au sein du Collège Boréal.

    Son parcours à Boréal a été marqué par des collaborations fructueuses et des réalisations concrètes, témoignant de son expertise dans le domaine du design industriel, de la fabrication et de la technologie. Son engagement continu dans des projets novateurs reflète sa passion pour la recherche et le développement, et il est déterminé à poursuivre cette voir afin de contribuer activement à l’avancement de la science et de la technologie.

Liens utiles

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